Julienne BALLO

Faire l’amour pendant les règles : entre plaisir et abomination

Si faire l’amour pendant les règles est un acte qui paraît dégoûtant et dégueulasse pour certains, pour d’autres il est tout à fait normal d’aller au sexe pendant que les anglais débarquent. Les avis sur le sujet sont partagés et diversifiés pour diverses raisons. Mais, peut-on vraiment  faire l’amour pendant les règles ? Entre avis d’experts et d’internautes, voici quelques éléments qui pourraient vous aider si vous vous posez des questions à ce sujet.

Les règles désignent l’écoulement périodique d’un fluide biologique complexe composé de sang, de sécrétions vaginales, et de cellules endométriales de la paroi utérine, évacué par le vagin sur une période pouvant aller de trois à dix jours et pouvant s’accompagner de douleurs.

De façons anonymes, certains internautes n’ont pas hésité à partager leurs avis. Bien que les avis soient partagés pour des raisons cultuelles et religieuses, il en ressort que certains ont tout au moins essayé la pratique une fois.

<< Pour moi ça n’a rien de mauvais ; toute fois je n’aime pas ça parce que ce n’est pas hygiénique. La femme aussi ne devrait pas le faire pendant cette période, ça lui garanti sa propreté intime.

<< Je suis chrétienne catholique et cela est interdit selon les saintes écritures parce que la femme est considéré comme sale à cette période là et franchement je ne trouve pas cela excitant du tout.

<< La menstruation n’empêche pas l’acte sexuel entre partenaire amoureux et désireux de se satisfaire ; c’est le sang qui est la chose à craindre car spirituellement ce n’est pas bon pour l’homme. Dans des cultures, certains hommes refusent de consommer le repas d’une femme en menstruation et d’autres refusent de dormir dans le même lit et pire encore aller au sexe.

<< Au départ je n’ai jamais voulu le faire à cause de la présence du sang mais le jour où je l’ai fait pour la première fois, ma copine était au dernier jour de ses  règles donc il n’y avait pas assez de sang et elle a bien fait sa toilette intime. Mais j’ai cessé cette pratique parce que j’ai appris qu’au moment des règles le sang n’est pas pur donc l’homme est facilement exposé au risque d’infection.

<< Pour moi c’est impensable de faire l’amour pendant la période menstruelle et même sur le plan religieux c’est interdit. De même que la coutume qui dit que faire les rapports sexuels a cette période amène la malchance.

Il en ressort de ces différents intervention que faire l’amour pendant les menstrues  devrai tenir compte du ressenti et des croyances de chacun. Faire l’amour pendant les règles ou en dehors des règles ne fonctionne que si chacun en a envie. Toute fois il est indispensable de se protéger.

                                               Avis d’experts

Selon l’avis des médecins, il n’y a aucune contre-indication à faire l’amour pendant les règles. Pour la Sage-Femme béninoise Goura, il n’est pas proscrit d’avoir des relations sexuelles pendant les menstruations. Il suffit juste que les deux partenaires soient de commun accord.

Pendant la menstruation, en raison de l’écoulement, le vagin de la femme est plus lubrifié et facilite donc la pénétration. Ce qui provoque moins de douleurs pour la femme et intensifie d’avantage le plaisir. Toutefois, l’écoulement provenant de la purification vaginale est susceptible de provoquer un relent désagréable. Cette situation pourrait mettre les partenaires mal à l’aise.

  Cependant, il est primordiale même indispensable de porter un préservatif durant l’acte pour éviter les infections sexuellement transmissibles car le risque est grand lors cette période.


Covid 19 : Entre confinement et sexualité

Depuis décembre 2019, l’humanité se retrouve fragilisée par l’avènement du coronavirus. Dans tous les pays du monde touchés par le Covid-19, le principe du confinement est appliqué et respecté. Le Covid-19 a bouleversé les habitudes. Il nous oblige à une règle de conduite stricte qui complique beaucoup de choses dans nos vies parmi lesquels la sexualité et vu le contexte actuelle, il est normal que les habitudes sexuelles soient bousculées. Faut-il éviter le rapport sexuel en confinement ? Voici quelques éléments pour vous éclairer.

Eviter de se serrer la main, ne pas faire de bise, éviter de se toucher, éternuer dans son coude, porter un masque, rester chez soi…sont autant de règles à observer et qui bouleversent nos relations humaines et nos quotidiens.

Dans le contexte de l’épidémie de coronavirus actuelle, chaque partenaire dans une relation est un sujet potentiellement porteur du virus.  Tous les contacts sexuels physique sont à risque, et donc à éviter. C’est surtout par la salive que le Covid-19 se transmet, et indirectement par le toucher. Quand on regarde bien dans nos habitudes, toute relation sexuelle implique la salive et le toucher par les baisers, les caresses, la fellation. Même si le coronavirus n’est pas considéré comme une infection sexuellement transmissible, il est transmissible lors de relation sexuelles. Ainsi, tout partenaire est un sujet à risque car le virus peut se transmettre même si la personne ne présente aucun symptôme, c’est le cas le plus fréquent. Cependant il existe une exception avec le partenaire avec qui l’on vit. Si elle est contaminée vous le serez aussi mais si vous ne développez ni l’un ni l’autre une forme de la maladie c’est-à-dire la fièvre ou des difficultés respiratoires, alors rien ne vous retient tant que c’est entre vous et bien confinés évidemment !

Quelques précautions à observer pendant les rapports sexuels

La présence de la crise sanitaire liée au Covid-19 ne doit pas vous empêcher de vous envoyer en l’air. Ainsi, voici quelques précautions à observer afin de limiter les risques de transmission du virus entre votre partenaire et vous.

  • Eviter au maximum les baisers, ne touchez ni votre visage, ni celui de votre partenaire.
  • Toujours se laver avant et après les rapports sexuels. La douche après l’acte permet d’éliminer le virus si auparavant elle se  retrouve sur vos vêtements ou sur votre corps.
  • Adopter des positions qui vous évite d’être nez à nez avec votre partenaire.
  • N’oubliez pas d’utiliser le préservatif.

Pour notre bien-être et le bien de tous, nous devons respecter les mesures barrières qui s’imposent en ces temps de Covid-19. Avoir des rapports sexuels sans prendre des précautions nécessaires peut s’avérer dangereux. Protégez-vous et protégez vos proches.


La sécheresse vaginale : et si on en parlait ?

De nos jours, la sécheresse vaginale est un frein à l’épanouissement sexuel des femmes. Bien que bon nombre  d’entre elles en souffrent, le phénomène continue encore de faire l’objet de tabou. Et pourtant, il est facile d’affronter ce problème par de petites astuces.

Sécheresse vaginale et défaut de lubrification quelle différence ?

La sécheresse vaginale est une affection fréquente qui peut toucher toutes les femmes, jeunes comme moins jeunes bien qu’elle soit plus fréquente à la ménopause. Elle survient lorsqu’il y a un manque de lubrification vaginale, ce qui peut causer des inconforts ou des douleurs lors des relations sexuelles.

Cependant il existe une différence entre la sécheresse vaginale et le défaut de lubrification. On parle de  sécheresse vaginale lorsque les sécrétions hormonales sont perturbées et quand le vagin perd son humidité. Elle se caractérise par une sensation d’irritation au niveau du vagin, des douleurs ou de légers saignements lors des relations sexuelles, une démangeaison au niveau du vagin et une sensation de brûlure. Par contre, le défaut de lubrification est lié à l’excitation sexuelle et a lieu uniquement lors des rapports sexuels. Ainsi une femme peut avoir un défaut de lubrification sans avoir un problème de sécheresse vaginale.

Causes de la sécheresse vaginale                                         

Il existe de multiples causes de la sécheresse vaginale.  Sur le plan psychologique, les soucis et les problèmes de couple sont responsables de ce phénomène.                         

Une diminution du taux d’œstrogènes qui permettent le maintient de l’humidité du vagin de la puberté à la ménopause limite les sécrétions et provoque une sécheresse vaginale. Il existe d’autres facteurs comme l’irritation ou l’infection de la muqueuse vaginale, le port de vêtements trop serrés, à l’origine de frottements prolongés de la vulve ; des soins intimes trop agressifs comme les douches vaginales répétées, l’utilisation de tampon durant toute la journée des règles, le stress, l’anxiété et l’absence de préliminaires lors des relations sexuelles. Il faut noter aussi que la prise de certains médicaments peut assécher les muqueuses, notamment celles du vagin.                                       

Quelques astuces pour vaincre la sécheresse vaginale 

Certains gestes peuvent aider à prévenir  la sécheresse vaginale :             

  •  Eviter de fumer parce que le tabac influence négativement la lubrification vaginale ;  
  • Eviter de porter fréquemment des sous-vêtements en nylon ;
  • Une toilette intime trop fréquente pourrait déséquilibrer la flore vaginale
  • Eviter d’utilisation des produits parfumés  pour la toilette intime
  • Utiliser des produits au pH neutre 
  • Lors des rapports sexuels prolongés, les préliminaires font usage de lubrifiant afin d’optimiser la lubrification naturelle.                                                                                  

N’hésitez pas à consulter un médecin en cas de besoin.

Il est facile de faire face à cet ennemi au moyen de mesures simples. Alors mesdames n’hésitez pas, foncez pour recouvrez la maitrise de votre vie sexuelle.


Les contraceptives, une efficacité contre les grossesses précoces

Les contraceptives sont des méthodes très connues pour éviter les grossesses précoces. Le Dr Isaac HOUNGNIGBE, lors d’un atelier de renforcement des capacités sur les DSSR, a apporté des clarifications sur les contraceptives. Cet atelier initié par l’Association des Blogueurs du Bénin (AB-Bénin), avec l’appui financier de l’UNFPA, a permis de dissiper les doutes autour de ces méthodes. Il insiste par ailleurs sur leur efficacité, leur sécurité et leur réversibilité.

 Selon le Dr Isaac HOUNGNIGBE, les contraceptives sont des moyens mis à la disponibilité d’un individu aussi bien la femme que l’homme, lui permettant d’avoir le nombre d’enfants voulu au moment voulu. Voici quelques informations à savoir sur les méthodes contraceptives et leur efficacité.

Différentes méthodes

En amont, il existe différentes méthodes de contraceptives. Les méthodes naturelles constituées par le calendrier, le collier, le coït interrompu, mais aussi les méthodes hormonales constituées par les pilules, les injectables et les implants. Il existe également le DIU et les méthodes hormonales.

Le dispositif intra-utérin, connu sous l’acronyme DIU, est un dispositif de contraception. Conçu pour être inséré dans la cavité utérine de la femme, son rôle est d’empêcher la rencontre des gamètes mâles et femelles dans l’utérus de la femme. Une fois placé dans l’utérus, il peut y rester pendant des années. Le Dr Isaac estime à 10 ans sa durée d’action. Constitué d’une ficelle qui reste à l’extérieur du vagin, le DIU constitue un risque d’infection en raison du contact de la ficelle du DIU avec l’extérieur. L’autre limite est la ménométrorragie et la disparition du fil qui est un signe d’alerte. En effet, étant dans la cavité utérine, le DIU peut se remonter tout le long de la cavité donc il urge de faire preuve de vigilance et de contrôle quotidien de la ficelle.    

Les pilules sont également des méthodes de contraception. Très connues de tous, elles sont efficaces pour empêcher l’ovulation. Leur utilisation quotidienne constitue, en revanche, une limite à leur efficacité. Elles pourraient provoquer des nausées et des céphalées qui selon le Dr Isaac sont des signes d’alarme.

Les injectables sont des méthodes très discrètes. Elles constituent, en l’injectant, des hormones empêchant l’ovulation. L’injection doit se faire tous les deux ou trois mois, selon le Dr Isaac. Cependant, les limites des injectables résident en leur capacité à ralentir le retour à la fertilité chez la femme avec un risque d’aménorrhée et des saignements abondants. Plusieurs méthodes de contraception existent et leur efficacité varie bien d’un sujet à un autre. Toutefois, le Dr Issac n’a pas manqué de relever que le DIU est une méthode assez efficace au détriment des autres. Ils nous donnent plus de détails à travers cette vidéo.


Les filles, voici comment gérer le premier rapport sexuel

Le premier rapport sexuel pour bon nombre de jeunes filles est une étape super importante. La décision d’être sexuellement active ne doit pas être prise à la légère. Mais avant de franchir le pas, voici quelques idées qui te permettront de bien gérer cette première fois.

Le sexe peut être une chose formidable lorsqu’on est véritablement prêt. Ecouter les témoignages de ses copines sur le plaisir de la pénétration, la sensualité, le corps des deux partenaires qui fusionnent est une source de jouissance intense qui t’incite à sacrifier à vénus. Mais avant de pouvoir ressentir cette jouissance, le premier rapport sexuel s’il est mal géré peut constituer une déception pour les partenaires. Il urge donc de bien se préparer pour mieux appréhender cette première fois.  Et cette préparation doit prendre en compte ta situation unique et ton bon vouloir. Pour savoir si tu te sens prête tu dois répondre à certaines questions. Connais-tu suffisamment ton partenaire ? Votre relation est-elle suffisamment stable ? Ou as-tu suffisamment confiance en lui pour le laisser découvrir ton intimité ? Est-ce que ta décision d’avoir un rapport sexuel n’est pas influencée par tes amies ou ton entourage, qui te renvoient à ta virginité et ton âge qui avance ?

Tu dois savoir que personne ne doit influencer ton choix car cette décision te revient. C’est aussi une décision qui doit être prise à deux. S’il t’arrive d’avoir l’impression que ton partenaire ne t’inspire pas confiance, alors prend ton temps et ne cède pas à sa pression de rompre car il s‘agit de ton corps.

Par ailleurs, la douleur lors de la première pénétration n’est pas systématique chez toutes les filles. Tout dépend de la manière dont ton partenaire s’y prend. Il doit prendre en compte que c’est la première fois pour toi et beaucoup plus insister sur les préliminaires, qui te permettront de bien lubrifier ton vagin.

Le saignement n’est pas obligatoire lors du premier rapport sexuel car l’hymen (fine membrane qui recouvre partiellement l’orifice vaginal) peut se déchirer bien avant le premier rapport sexuel pour diverses raisons, comme la pratique d’un sport. D’un autre côté, il est bien possible de tomber enceinte lors du premier rapport sexuel donc prends tes précautions pour éviter une grossesse non désirée. L’usage du préservatif est un bon choix car il vous protège à la fois contre les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles (IST).

Le premier rapport sexuel est un choix déterminant car, s’il se passe bien, il peut renforcer l’estime de soi et l’envie de vouloir continuer. Par contre, s’il se passe mal, il peut susciter un blocage psychologique et le dégoût du sexe.


Orgasme féminin : tout ce que vous devez savoir

L’orgasme féminin est un sujet qui suscite beaucoup de questions. Sachez tout de même que tout comme l’homme, la femme peut aussi atteindre l’orgasme. Mais c’est un phénomène spécifique à chaque femme. Il est donc important de lever le mystère.

L’orgasme chez une femme, c’est le plaisir le plus intense et fort qu’elle ressent quand elle fait du sexe. L’orgasme peut être déclenché lors d’une masturbation lors des relations sexuelles avec un partenaire. L’orgasme est aussi un phénomène naturel qui résulte de l’excitation sexuelle que ressent chaque femme et qui influe tant sur son corps que son esprit. Notons que le plaisir sexuel est différent de l’orgasme et ce n’est pas toutes les femmes qui connaissent l’orgasme.

Orgasme et éjaculation

Ce mécanisme biologique dépend de votre corps ou de votre partenaire, qui ne prend peut-être pas le temps de bien explorer votre corps lors des préliminaires. Cependant, une fille sait qu’elle a un orgasme quand elle sent les muscles du périnée se contracter et se détendre plusieurs fois de suite sans qu’elle le veuille. On note aussi des contractions musculaires rythmées du vagin et de l’utérus. Ces contractions musculaires peuvent également se produire dans tout le corps et pas seulement dans la zone du bassin. Certaines femmes manifestent cet orgasme par une éjaculation qui n’est que l’expulsion plus ou moins puissante de liquide vaginal ou d’urine. Par ailleurs, on a plusieurs types d’orgasme dont l’orgasme clitoridien, l’orgasme vaginal, et l’orgasme mixte.

Les orgasmes

Tout d’abord, nous avons l’orgasme clitoridien c’est l’orgasme le plus facile à réaliser car il est le plus accessible car le clitoris peut facilement être caressé. C’est par exemple mon cas. Je suis une femme clitoridienne qui atteint l’orgasme grâce à une forte stimulation du clitoris. Ensuite vient l’orgasme vaginal qui est un orgasme difficile à réaliser car il se manifeste par la pénétration du pénis dans le vagin et une simple pénétration ne stimule pas le point G. Et enfin nous avons l’orgasme mixte. C’est l’un des orgasmes féminin les plus intenses et il est réalisé en stimulant le clitoris et en atteignant la stimulation vaginale simultanément. C’est aussi connu comme un orgasme complet et dans ce cas la femme sens son corps entier trembler et sensible à toutes les sensations.

Bien que l’orgasme ne dure que quelques secondes le puissant plaisir qu’il procure fait de lui le Saint Graal qu’on aimerait décrocher à chaque rapport sexuel.


Le préservatif masculin : comment bien le mettre ?

Les préservatifs sont des moyens de contraception très utilisés qui offrent une protection absolue à la fois contre les IST et MST. Mais leur efficacité dépend de leur utilisation. Des recherches ont démontrés que les accidents de déchirement des préservatifs sont le plus souvent liés à une mauvaise utilisation. Il est donc important de savoir les utiliser.

Il existe deux types de préservatifs. Le préservatif masculin et le préservatif féminin. Tout comme le préservatif féminin, le préservatif masculin est un moyen pour éviter les grossesses précoces et les infections sexuellement transmissibles. Selon des études, il existe un risque de 1,3 à 8,5% de déchirure du préservatif. Il est donc important voire primordiale de savoir utiliser correctement le préservatif.

Le préservatif est constitué d’une fine enveloppe protectrice en caoutchouc qui recouvre la verge et est employé par l’homme comme contraceptif et contre les maladies sexuellement transmissibles. Pour l’utiliser, il faut tout d’abord ouvrir l’emballage à partir des arrêtes dentelées. Ne jamais utiliser les dents, un objet pointu ou encore un objet tranchant pour ouvrir l’emballage du préservatif au risque de l’endommager. Ensuite, il faut poser le préservatif sur l’extrémité du pénis en érection, pincer délicatement le petit réservoir entre deux doigts pour en chasser l’air et le dérouler délicatement sur le pénis en érection en partant de la verge pour le pubis. À la fin du rapport sexuel immédiatement après l’éjaculation le garçon doit se retirer en retenant le préservatif à la base du sexe pour ne pas le perdre, enfin fermer le préservatif en le nouant et le jeter dans une poubelle. Par ailleurs, n’utilisez pas le préservatif si vous constatez que l’emballage est endommagé ou que la date de péremption est dépassée ou encore si vous l’avez placé à l’envers.

Un homme ouvrant un préservatif masculin – CC

Rappelons que le préservatif est à usage unique et il faut en utiliser un nouveau lors de chaque rapport sexuel.

Toutefois, certaines personnes présentent des allergies au latex, principale matière de fabrication du préservatif. Mais, il existe désormais des préservatifs sans latex pour garantir un bon confort aux personnes allergiques aux latex.

 


Puberté : Parents, voici comment mieux accompagner vos enfants dans cette étape 

 

©ludo-lidia.over-blog.com
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Qu’est-ce que la puberté ?

La puberté, c’est le passage de l’enfance à l’âge adulte. Elle peut se déclencher à tout âge. Lorsque la jeune fille présente les caractères sexuels secondaires avant l’âge de sept ou huit ans et le garçon avant l’âge de dix ans, on parle de puberté précoce et de puberté retardée lorsque les caractères sexuelles secondaires apparaissent chez le jeune après 13 ans. Dans cette étape de la vie, les parents éprouvent des difficultés à accompagner leurs enfants au cours de cette période. Parents, voici pour vous quelques conseils pour mieux accompagner vos enfants tout au long de cette phase.

La puberté, c’est cette étape de la vie où les jeunes présentent des changements aussi bien physiologiques que psychologiques.

Les changements physiologiques

Du côté du jeune garçon, on note une apparition des poils autour du pubis, le développement des muscles, l’apparition des moustaches, l’augmentation du poids et une croissance rapide. De plus, la voix devient rauque. Chez la jeune fille, on notera le développement des seins, l’apparition de la menstruation, la voix qui devient fine, une augmentation rapide de la taille, l’apparition des poils autour du pubis également.

Les changements psychologiques

Sur le plan psychologique, les jeunes se découvrent, découvrent le sexe opposé et développent un goût pour le secret. Ils se croient grands et veulent avoir le monde à eux seuls en prenant leurs propres décisions.

La responsabilité parentale

Ainsi, le rôle parental devient indispensable. Mais il n’est pas aisé : les jeunes deviennent arrogants et veulent affirmer leur personnalité. Dans ce cas, il revient aux parents de mieux étudier leurs enfants afin de mieux les connaître, les comprendre et les guider. De plus, il ne faut pas continuer à faire de la sexualité un sujet tabou et ne pas hésiter à enclencher des discussions sur le sujet avec les enfants.

Comment enclencher les discussions sur la sexualité avec les enfants ?

Même si les enfants sont à l’aise avec le sujet, c’est rarement le cas des parents. Il n’y a pas d’âge idéal pour commencer à parler de la sexualité. Si la demande vient de l’enfant, c’est qu’il est prêt à entendre une réponse. Et les conseils que vous parents pouvez prodiguer aux enfants pubères doivent être orientés vers la préservation, l’abstinence et la sensibilisation sur les IST (Infections sexuellement transmissibles) et MST (Maladies sexuellement transmissibles) notamment le SIDA. Toutefois, il serait préférable d’aider les enfants à accéder à une certaine forme de responsabilité que d’essayer de les dissuader d’avoir des relations sexuelles. Parfois, cet échange peut être déclenché par la diffusion d’une scène amoureuse à la télévision.

A la vue de ces scènes, parents, évitez toujours de zapper et attendez la fin de la scène pour susciter le débat. Pour ouvrir le débat, vous avez plusieurs options. Soit vous partez des avantages. Soit vous partez des conditions ou encore des conséquences de ces pratiques. Toutefois, vous pouvez partir de vos exemples personnels, de votre expérience. Il faut surtout éviter de juger les enfants. Ils perdront confiance en vous et prendront leurs distances vis-à-vis de vous sur le sujet. Plus vous rendez l’environnement favorable au débat, plus l’enfant reviendra toujours près de vous, ses parents.

La puberté n’est qu’une étape de la vie et le suivi parental est indispensable pour l’épanouissement des enfants.


Bénin: plaidoyer pour une éducation sexuelle intégrée à la jeunesse 

©agendao.com.br
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Au Bénin, parler sexe en famille est tabou. Même si les jeunes sont très à l’aise avec le sujet, ce n’est cependant pas le cas avec les parents. Sans doute parce qu’ils ne cernent pas encore eux-mêmes la notion d’éducation sexuelle ni son utilité. En réalité, l’éducation sexuelle est une notion très ambiguë, qui porte souvent à confusion. Pour lever la confusion, j’ai une définition à vous proposer.

Qu’est-ce qu’une éducation sexuelle ?

Avant de poursuivre, je tiens à préciser que l’éducation sexuelle n’est pas synonyme de pratiques pornographiques, au cas où certains d’entre vous avaient des idées perverses. Selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, « l’éducation sexuelle consiste à informer les jeunes de la sexualité et à transmettre un certain nombre de valeurs et de recommandations. Elle peut également avoir pour objet l’expression et la discussion autour des sentiments amoureux, des pratiques sexuelles et du respect mutuel. ». Bon, vu que la confusion est levée, passons à l’éducation sexuelle intégrée à la jeunesse.

L’éducation sexuelle intégrée à la jeunesse consiste donc à informer, à sensibiliser et à accompagner les jeunes dans le domaine sexuel en vu de réduire d’une part les risques d’infection liés aux MST, et d’autre part, les grossesse précoces et les avortements chez les filles.

Ici au Bénin, grâce au combat loyal de #Educfillemère de Stella Dokpodjo, une blogueuse béninoise, on se rend compte de l’importance d’une éducation sexuelle intégrée à la jeunesse. La réinsertion scolaire des filles-mères, combat que mène Akossiwa, montre que les grossesses sur les bancs sont un phénomène qui prend de l’ampleur. Elle mène certes un travail loyal mais une éducation sexuelle réduirait le taux de grossesses précoces et l’avortement chez les jeunes filles, ainsi que les risques d’infection liés aux MST chez les jeunes.

Parce ce que les jeunes constituent la relève, l’éducation sexuelle s’impose afin de corriger le tir et de limiter leur déscolarisation, surtout celles des filles. Pour ce faire, j’interpelle les autorités à divers niveaux pour que soient intégrés dans les programmes scolaires au Bénin, du primaire au lycée en passant par le collège, des cours d’éducation sexuelle et des centres d’orientation.